Battements de cœur au ralenti, blessures et doutes, que reste t-il de moi ? Les heures s'écoulent sur l'insomnie, je ne trouve plus le sens, j'ai froid ,,, Certains disent que le bonheur existe vraiment, j'aurais préféré ne pas savoir, Les traces de ta...
Les années laissent le vent balayer mes dernières envies, J'aimerais tant pouvoir dire que quelquechose de moi est encore en vie, Les petites traces s'estompent, les béances se figent, Seul dans ma mémoire indicible, les ravages de la vérité persistent,...
Il y avait sur l'autel du tourment, le vent hurlant "désespoir" à perdre haleine, Escarpements encore coupants de bouts de vie détrempés, esclaves des torrents de ta haine, Tu n'arrivais pas à garder la cadence des mensonges d'un passé composé, Et tu...
Il est parfois rude le sentiment d'exil quand personne ne peut savoir ce que l'on sait, ni ressentir ce que l'on ressent quand les yeux sont clos et les lumières éteintes. (31 Janvier 2014) (Vanessa Dylan)
Ne pleure pas mon petit ange, ne pleure pas … Mes yeux doucement se fermeront, Un peu comme une nuit trop précoce, Mon corps lentement imitera le froid du béton, Reflet d’une image terrible d’absence de vie, Je ne l’ai pas choisi petit ange, tu sais …...
J’aimerais que « 9 mois » m’attendent quelque part, Sur les quais de la surprise, Un peu comme si je l’avais toujours rêvé, Un bel éclat de gourmandise, une fleur accrochée à mes cellules, l’été … D’une existence, une sortie inespérée sur l’autoroute...
J’aimerais que le « mot juste » m’accorde un rencard, Au détour de chaque naissance d’émotion, Sur le temps d’éclosion d’une sensation, Une entrevue unique de l’inexprimable, Sur les hésitations de mes lignes, Quelquepart au hasard de mes inspirations,...
« Avant », Dans tes yeux, la normalité avait sa place, Mais c’était « avant » que la franchise nomme l’évidence. Cet écrit de la différence que tu reçois en serrant les dents, Sans assumer ton envie de détourner le regard, Pour ne pas concevoir, ne pas...
Si seulement je pouvais te dire, Combien je te déteste pour les perles de pleurs, Dessinées à l’encre de la peine sur mes cahiers d’écolière, Bien trop silencieuse … Des batailles en sourdine contre la peur, Le vacarme discret des cris d’horreur enfermés...
La mémoire fuit par timidité la détermination des mots, Le ressenti hésite par nécessité à pousser la dernière porte, « Celle » qui obsède depuis si longtemps. Il manque des pièces dans la composition. Elle emprisonne peu à peu les feuilles de papier...