jeudi 13 décembre 2018

Ces blessures à l'âme que l'on peine à refermer

Le 17 novembre dernier, je commentais le contenu d'un post consacré au livre Gros sur le Cœur, de Carène Ponte :

Bonjour. 
Ce sujet me touche d'autant que ma génération a eu la chance de vivre son adolescence SANS Internet ni les réseaux sociaux. Je crois que je ne les aurais pas supportés. Il m'était difficile de subir des humiliations, quand j'étais inscrite en 3e, dans un nouveau collège où je ne connaissais personne... jusqu'au jour où je me suis rebiffée, et ai été verbalement méchante, en me forçant à rabaisser mon bourreau à partir de ses petits défauts physiques, sous les yeux de tous nos "camarades" de classe, dans la cour du collège. Ces mêmes "copains et copines de classe" sont ensuite venus me féliciter. Sauf que je n'étais pas fière de moi. Mais, au moins, il m'a fichu la paix après cela. J'ai pu sereinement passer mon Brevet, puis entrer dans un lycée où seulement six d'entre nous avons fait notre rentrée scolaire quelques mois plus tard. Je savais que j'avais affaire à des gamins "bas de plafond" dans ce contexte-là, mais je ne savais pas encore que je retrouverais ce genre de comportement dans des contextes soi-disant intelligents (faculté, recherche, entreprises publiques et privées...).
Alors, si les réactions positives que je vois un peu partout, en ligne, à la télévision et dans la vie de tous les jours, amènent les gens à être plus prévenants les uns avec les autres, il y aura sans doute moins d'adultes en proie au doute permanent quant à leur propre raison d'être.

mercredi 14 novembre 2018

Comme avant

Il me vient l'envie d'écrire
Comme avant
D'écrire  des textes intimes et intimistes
De rédiger, agréablement ou dans la souffrance, des récits
Des expériences
Des souvenirs importants
Et de les sublimer par le style et la poésie
Mais pour écrire ainsi, encore faut-il s'en donner le temps
Ce temps libre que je consacre surtout au petit écran
Je n'ai pas le goût de lire pour le plaisir, actuellement
Je lis bien assez dans le cadre de mes travaux
Mais le fait d'écrire cela, cette nuit, me montre que je suis déjà en train de me dire à nouveau par l'écriture
Chaque chose a lieu en son temps
Je me réjouis de ne pas ressentir de culpabilité pour des choses si futiles
Et c'est ainsi que je constate que j'ai très bien avancé sur la voie de la sérénité.

Enregistré le 30 juin 2013, à 03:38.